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Le juif dans l'art chrétien
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Les enjeux idéologiques de l'image : - chaque détail relève d'une interprétation de la BibleLes disciples de Jésus revendiquent l'héritage d'Israël : - les clivages culturels se doublent d'un conflit doctrinalJuifs et chrétiens rivalisent pour imposer leur influence : - les persécutions de Rome précipitent le schismeLes chrétiens s'approprient l'iconographie juive - l'image, prosélyte àDoura Europos, devient polémique
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Les chrétiens rompent avec le judaïsme - mais s'approprient le message de la TorahL'image du peuple "déicide" se cristallise au Moyen Âge - àtravers une lecture typologique de la BibleJuifs et chrétiens àDoura-Europos : - la polémique naît dans l'AntiquitéTextes et archéologie au secours de l'interprétation - sur les mystères des représentations bibliquesLes manuscrits chrétiens perpétuent l'art juif - mais en le détournant
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L'art juif redécouvert àDoura-Europos : - figures d'espoir dans l'adversitéL'iconographie croise les sources : - mythologies et interprétations bibliquesL'art juif ressurgit dans les bibles chrétiennes : - des prosélytismes difficiles à(ré-)concilierLes juifs mettent en scène l'attente du Messie - contre les disciples de Jésus
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Un païen invente le monothéisme - et devient une référence au-delàdu judaïsmeLa piété parfaite d'Abraham - montre la voie d'une religion aboutieLa Promesse s'écrit dans la vie d'Abraham - en fonction des différentes lectures religieusesLe "sacrifice", aussi symbolique que polémique, - illustre les relations complexes entre Israël, l'Eglise et l'Islam
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La caricature des juifs « déicides "
Iconographie de la crucifixion
Les scènes de crucifixion sont très populaires au Moyen-Âge, car elles montrent les Juifs comme les responsables de la mort du "Messie". L’Eglise considère en effet qu’en rejetant Jésus, les Juifs se sont exclus de l’Alliance avec Dieu. Ils sont caricaturés et stigmatisés àtravers toute l’iconographie du Moyen-Âge. Les Chrétiens, par opposition, prétendent représenter le "Verus Israel".
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Un épisode fondateur de la promesse biblique
Le sacrifice d’Isaac vu par les chrétiens
Les images chrétiennes interprètent le sacrifice d’Isaac comme une annonce de la crucifixion de Jésus. Cette lecture typologique insiste sur quelques éléments clés de l’épisode biblique : Isaac en route vers le lieu de l’holocauste , Isaac consentant àl’égard de la volonté divine , son "sacrifice "non sanglant qui préfigure la mort sanglante de Jésus : et enfin le salut d’Isaac, qui annonce la résurrection du Christ.
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De l’Arche sainte aux rouleaux de la Torah
La Loi transmise àMoïse
Les images chrétiennes placent au premier plan l’épisode du veau d’or, érigé en idole pendant la première montée de Moïse au Sinaï. Dans l’iconographie juive, la piété de Moïse préfigure la ferveur avec laquelle les hébreux ont finalement accueilli le second don de la Tora. Des rives du Nil au buisson ardent, Moïse apparaît comme un personnage sacré et les juifs se sont efforcés, depuis, de conserver la Loi telle qu’il l’a reçue de Dieu au Mont Sinaï.
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Un exemple de soumission ultime àla volonté divine
Le sacrifice
Abraham et son fils consentent au sacrifice ultime, mais Dieu retient le bras du Patriarche : c’est l’exemple de la piété parfaite d’Abraham le plus représenté dans les trois religions monothéistes. Les juifs y voient le signe de l’élection d’Israël. Les images chrétiennes et musulmanes montrent tout autre chose. L’Eglise, d’abord, privilégie une lecture typologique du sacrifice: il préfigurerait le consentement de Jésus àsa propre mort. L’épisode est ensuite le point de départ d’une polémique àla fois judéo-musulmane et interne àl’Islam : des deux fils d’Abraham, qui est l’élu de Dieu ?
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La piété exemplaire du premier monothéiste
La vocation du Patriarche
Du rejet des idoles de ses ancêtres, au sacrifice consenti de son fils, Abraham pose les bases de la foi monothéiste. Dieu conclut avec lui une alliance qui engage l’ensemble de sa descendance. Et l’élection d’Abraham se confirme àtravers toute son existence : il reste d’une piété exemplaire même dans l’épreuve, tandis que les visites de l’ange Gabriel rappellent la présence de Dieu àson côté. L’Eglise et l’Islam le revendiquent d’autant plus comme "Père des croyants"qu’il n’est pas hébreu, mais chaldéen.
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L’alliance charnelle engage tout le clan d’Abraham
La circoncision
Après avoir quitté sa ville d’Ur en Chaldée, Abraham donne une nouvelle preuve de son obéissance àDieu : il pratique la circoncision sur lui-même, puis sur ses fils, et engage l’ensemble de sa descendance àpratiquer le même rituel. La circoncision devient ainsi le signe charnel de l’Alliance entre Dieu et son peuple.
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La promesse renouvelée par trois mystérieux visiteurs
L’hospitalité d’Abraham
La popularité d’Abraham tient, entre autres, àson hospitalité. Il s’agit d’une valeur essentielle tant chez les nomades arabes, que dans la société médiévale. Dans les images inspirées du texte biblique, Abraham accueille trois hommes sous son toit. Il n’apparaît que plus tard qu’ils sont en fait des anges, venus annoncer àSarah la naissance prochaine de son fils.
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Une représentation ambiguë d’Abraham dans l’Eglise
Le renvoi d’Agar
Chassés du clan d’Abraham, Agar et Ismaël ont une place très marginale dans les images juives. En revanche, le renvoi d’Agar est souvent représenté dans les bibles chrétiennes. Les artistes insistent sur la dimension typologique de la scène, allant même jusqu’àrenverser les rôles. La décision d’Abraham apparaît empreinte de cruauté, tandis que le départ d’Agar annoncerait la "chute "de la synagogue.
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Symboles de paix dans une période troublée
Abraham et Melchisédech
Cette rencontre a une place singulière dans le récit de la vie du Patriarche, puisqu’il ne s’agit ni d’une nouvelle épreuve ni d’une manifestation de piété. Le rôle du mystérieux Melchisédech donne donc lieu àdes interprétations très différentes. Certains musulmans en font un possible prédécesseur de l’Imam Ismaël. Les chrétiens voient en lui Jésus visitant Abraham. Il n’existe en revanche aucune image juive de cet épisode.
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Des interprétations divergentes du texte biblique
Juifs et chrétiens en quête d’élection
A partir de l’an 150 et jusqu’àla conversion de l’Empereur Constantin, le culte des disciples de Jésus est réprimé par les Romains. Les juifs, eux, pratiquent une religion "licite", mais ils subissent l’occupation puis la destruction du Temple de Jérusalem. Les deux cultes monothéistes vivent donc dans la même attente de la libération spirituelle et temporelle décrite par la Tora, conscients que Dieu n’accordera son salut qu’au "Peuple élu".
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